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La Centrale hydroélectrique de PONT HAUT



La centrale opérationnelle en 1907/1908


Chion-Ducollet a longtemps envisagé ce site pour l'alimentation électrique de La Mure :
- Dès sa première réélection en 1888 il fait étudier le projet d'une centrale à Pont Haut, il renonce car " il fallait prévoir, au bas-mot, 200 000 francs pour aménager la chute de la Bonne et construire l'usine, sans parler des dépenses à faire pour la canalisation aérienne et les transformateurs de la Mure". La solution sera plus modeste, ce sera une machine à vapeur sur les bords de la Jonche.
- En 1903, les moulins et les chutes (Bonne et Roizonne) de Pont Haut sont mises en vente par autorité de justice. La Mure les achète pour la somme de 14 140 francs plus les frais. La chute de la Roizonne est cédée à M. Martin pour 5 820 francs. Pour les mêmes raisons de coût que précédemment il n'y aura pas de réalisation sur la Bonne mais Chion-Ducollet ne revendra pas les droits, il s'en servira de moyen de pression pour obtenir les meilleures conditions de fourniture d'électricité auprès des nouvelles sociétés.

La première centrale

M. Martin revend ses droits sur la Roizonne à une nouvelle société, la Société Générale des Forces Motrices et d'Eclairage de la Ville de Grenoble (SFMEVG), qui s'est constituée après la décision de justice interdisant à la centrale de Livet de fournir Grenoble.
Une centrale de 4500 CV est construite au bords de La Bonne sur le territoire de la commune de Nantes en Ratier.


Une autre photo de la centrale

"Cette centrale était d'une puissance dépassant alors les besoins de Grenoble, et une exportation d'énergie avait été créée en direction de St Etienne, vers les réseaux de la compagnie Loire et Centre. Une ligne de 60 000 volts de plus de 150 km avait alors été spécialement installée.
La gestion de la société avait tendance à favoriser les anciens actionnaires en distribuant trop généreusement les dividendes et en pratiquant des prix de vente trop bas, laissant ainsi vieillir les installations.
En 1929, Keller déjà actionnaire minoritaire, rachète en grand secret une grosse quantité d'actions sur le marché, devenant ainsi majoritaire au sein du capital de la société.
Le 3 avril 1929, il est élu président et dicte ses nouvelles conditions aux actionnaires, en particulier la suppression des dividendes, qui sera effective de 1929 à 1936.
La nationalisation par EDF en 1946 se fera dans des conditions économiques et financières défavorables, quant à l'estimation de la vraie valeur de l'ouvrage."

Gilles Rey

La centrale actuelle

En 1954 EDF remplace la centrale par une nouvelle qui fonctionne encore aujourd'hui en automatique, puissance de 7000 kw.

" En amont du pont, la Bonne est barrée. Une galerie de dérivation de 3 200 mètres, qui suit son parcours naturel, approvisionne en eau une autre usine électrique, dite de la Bonne-inférieure, construite e 1925, au bord du Drac, à peu de distance du grand pont de Ponsonnas. Le courant fourni servit à actionner le train électrique de La Mure à Corps et à l'éclairage des villages du Beaumont et de Corps, avant d'être connecté sur le réseau national.
Mais lorsque, en 1957, l'"Electricité de France" édifia, au mas des Tétons, le barrage sur le Drac pour la chute de Saint-Pierre-Cognet, elle dériva la Bonne dans la retenue de ce barrage, en surélevant celui de Ponthaut.
Depuis le 1er novembre 1957, l'usine de la Bonne-inférieure est arrêtée et démontée.
"
Victor Miard


Pour ceux qui veulent en savoir plus :
- Notice Historique sur la Société Anonyme d'Eclairage Électrique de La Mure.
- Gilles Rey, Le Seigneur de la Romanche, pp. 115 à 130, pp. 283 à 338.
- Danièle Vuarchex, Roizonne, pp. 302 à 309.

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